vendredi 5 septembre 2008

CULTURE

Il s'agit bien souvent d'une question de culture. Et c'est pour cela que ce n'est pas forcément facile de vivre avec un musulman. Peut-être ne sont-ils pas tous pareil, il ne faut jamais généraliser, mais souvent, ils ont pour habitude de sortir seuls, ils ne sont pas (forcément) avec des femmes, ils sont avec leur pote, le plus souvent, à boire un café ou jouer. Là, c'est Ramadan, et il est vrai qu'il est plus difficile de comprendre ce que peut faire un homme dehors, alors qu'il ne peut ni boire, ni manger, ni fumer ni même baiser...
C'est dur, j'ai l'impression de revivre mon histoire ! Elle a exigé de le suivre partout, il a refusé. Il a des réactions un peu violentes, il ne parle pas facilement (encore la culture !). Elle a trop exigé pour le mettre au pied du mur et le faire partir. Quand il est parti, elle a menacé, s'il lui ne lui rendait pas les clés de la voiture, de se cogner la tête dans le frigo et d'aller porter plainte à la police.
Apparemment, le point de rupture est consommé. Ce n'est pas une femme à se laisser faire.
La différence de culture, décidément, est un problème qui se pose quand il s'agit de différence de religion. C'est une des raisons, alors que j'étais mariée, qui m'a retenue d'aller vivre au Maroc, alors que je pourrais très bien le faire maintenant. Je savais ce qui m'attendrait : un homme jamais là, la famille qui passerait à n'importe quelle heure, ou ses amis, et faire à manger tout le temps... Et là-bas, je n'aurais eu aucun moyen de me défendre, de mener une vie où j'aurais pu faire tout ce qui me tenait à coeur.
Pourquoi faut-il qu'il y en ait toujours un qui doit lâcher prise par rapport à l'autre ? Pourquoi faut-il toujours (ou bien plus souvent) que ce soit la femme qui baisse la tête ? C'est un point qui fait que la plupart des divorces sont demandés par les femmes...
On la paie cher, notre liberté.





Je ne sais pas si je laisserai ces enregistrements, mais, sincèrement, c'est pour montrer la différence de cultures, comment on peut la vivre. Souvent, un déchirement. Et zut !

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