mercredi 26 août 2009

PLUS DE RETENUE

Plus de retenue... Les bornes sont dépassées. On connait la justice et la difficulté de faire appliquer les lois, si complexes déjà, parfois.
L'histoire ne s'est pas arrêtée là...
Je préfère prévenir que ce que je vais raconter là ne sont que des propos rapportés par la vieille dame en question.
Mon dernier billet parlait de l'agression d'une veille dame, et cette dame qui a porté plainte m'a raconté que des pièces de son dossier manquaient à la police quand elle s'est présentée devant le Procureur... Que c'étaient les voisines qui avaient entre leurs mains les preuves de cette dame. Il n'y a pas eu d'enquête auprès de moi, dans l'immeuble, je ne sais pas.

Depuis, les choses se sont légèrement calmées, à part les "choses" intentionnelles habituelles, les deux femmes (mère et fille) s'interpellent, gardent la porte ouverte et se plaignent continuellement de la saleté de la coursive (qui devient "leur" endroit personnel quand ça les arrange). Aujourd'hui, j'ai eu droit à être narguée, alors que j'étendais mon linge. La mère s'est assise, la cigarette à la main, et me regardait étendre mon linge. Je la regardais, au bout d'un moment, j'ai eu le tort de lui "répondre", ce qui n'a pas manqué de la faire réagir. Je n'aurais pas dû lui parler mais son attitude était trop tentante. De toutes manières, nos relations sont toujours sur le fil du rasoir... Qui plus est, le bruit a également changé de côté, de l'autre coté cour intérieure avec des voisins qui rentrent à des heures tardives (2/3 heures du mat) et agissent comme en plein jour, et bruyamment. Donc, elle me nargue, puis parle de mon linge "déchiré" qu'elle va prendre en photo, du linge abimé certes, car ce sont les affaires des chatons... Si elle veut me payer du Yves Saint Laurent, ils ne diront pas non, mes minous... Elle appelle même son mari, (qui est rarement à "la maison", appartement dont il ne possède pas les clés, d'ailleurs... Je précise qu'il est Turc) pour lui raconter l'évènement... Chose passionnante et affaire des plus urgentes non ? Juste après, sur mon portable, je reçois un appel anonyme (quelqu'un qui raccroche de suite après avoir entendu ma voix).
De l'agence, j'ai reçu la critique que l'on était amies, ce qui n'est tout à fait vrai, que de se voir de temps en temps, et, la fille, à l'époque était avec un marocain... Mais j'ai de suite vu que ce n'était pas vivable... La critique, je la retourne vers l'agence, qui m'a dit que le propriétaire leur avait donné l'accord pour louer l'appartement à la mère, car, à l'époque, elle était la femme de ménage... de l'immeuble, entre autres... Ne croyez-vous pas que cela peut engendrer des situations un peu "cocasses". Par ailleurs, si j'ai un conseil à donner à des futurs locataires, ne louez jamais un appartement dans un immeuble qui appartient à un seul propriétaire, et, si je ne craignais de me faire attaquer en justice, je déconseillerais par la même manière cette agence immobilière.
Hélas, ce genre de situation est plus courante qu'on ne le croit, et tant de gens subissent les voisins sans que grand chose puisse être fait. La seule solution est, le plus souvent, de déménager. Ce que vient de faire quelqu'un que je connais.
Ce genre de situation est souvent pénible à vivre, puise beaucoup d'énergie, tout comme la vie moderne, dans une grande ville, qui plus est. J'ai juste une remarque à ajouter. Ce qui est bizarre, cette année, c'est que l'on n'a entendu pratiquement qu'eux !!! Habituellement, la cour est plus bruyante (certains voisins dont je ne parlerai pas, d'autres immeubles). Cette année, il n'y a eu qu'eux...

Pour vous donner une idée :



Le mec de la fille a dit quelque chose à la mère, qui n'a pas répondu, et il s'est mis furax, a grimpé par dessus le grillage, a cassé le petit haut de porte en verre, s'est blessé, a mis du sang partout. La mère hurlait comme une furie, hystérique et le pire, c'est que la fille défendait son mec. Je gardais le téléphone dans la main au cas où cela dégénère encore plus... Cela pourrait s'apparenter à de mauvais ragots, ce que je raconte, sauf que je croyais que le bébé n'était pas là... Mais on peut l'entendre. Qui pleure. Et cela, c'est plus grave. Tout comme le fait que le mec, une semaine après l'accouchement, a battu cette fille. Avant, il se contentait de taper sur les meubles, ou les murs...
Une amie voisine (normale) m'a raconté, plus tard, que la mère avait dit à sa fille : "Elle la grosse connasse (moi), elle n'a pas peur de lui et moi j'aurais peur ?". Ce qui en dit long sur les activités de cet homme... Qui ne travaille pas.

Cela m'amène de plus en plus à repenser à mon passé, dont je ne suis pas toujours fière, et aux valeurs, à des tas de choses. A la société, à la vie, à ce que l'on fait, ce que l'on ne fait pas. Mais comme on ne peut vivre de regrets, alors, il reste cependant, il me reste à faire des choix, encore, toujours... Savoir accepter l'imperfection, savoir... Plein de choses, tant de choses à mettre en place.